Pourquoi les Haïtiens ne répondent-ils presque jamais aux emails ?
Vous est-il jamais arrivé d’avoir envoyé un courriel à une personne sur un sujet important qu’elle attend et que vous confirmez que cette personne a reçu et lu cet email peut-être destiné à confirmer une information importante et que cette personne non seulement n’accuse pas réception de l’email reçu mais aussi en vous rencontrant physiquement vous pose les mêmes questions que les informations reçues par écrit.
La personne vous dit carrément qu’elle ne sait que faire sur le sujet. C’est parfois embêtant ou gênant mais reconnaissant le besoin d’évolution dans le pays on est forcé plutôt à constater la situation, essayer de la comprendre et chercher les perspectives palliatives ou adaptatives.
Pour ce faire, j’ai questionné un certain nombre de personnes sur le sujet et voir leur opinion pour enfin essayer de comprendre pourquoi cela arrive.
Une question de formation
La question de formation est une première explication que la plupart des personnes ont tendance à répondre pour justifier pourquoi les Haïtiens ne répondent presque jamais aux emails. En commençant par ma personne, j’essaie de vérifier cette réponse, je constate que la tendance de ne pas répondre aux emails aurait dans un premier temps une influence sur moi personnellement bien que finalement cette tendance est supplantée par la nouvelle habitude. J’aurais dit que c’est la formation qui manquerait mais au regard d’un ensemble d’autres personnalités que je reconnaisse et ayant une solide formation académique et occupent de positions administratives importantes mais réagissent au domaine comme tout débutant à la lecture et aux technologies, je dirais plutôt que c’est une question de culture.
Plutôt une question de culture.
En mentionnant l’expression ‘’culture’’ ici, je veux surtout préciser qu’à certains points de vue, en Haïti, on ne cultive pas encore cette vertu de bonne communication chez nous. Et ceci ce n’est pas seulement pour les emails. C’est de même pour les relations personnelles entre les gens. C’est de même au téléphone. Par exemple, certaines personnes croient souvent que c’est cultivé d’éviter des appels téléphoniques en permanence pour éviter de situations de communication embarrassantes.
Un autre aspect possible c’est le fait que généralement en Haïti, ‘’la culture de la lettre’’, la culture de l’écrit n’est pas toujours évidente chez les personnes. C’est ainsi qu’il devient parfois dans la tête de la plupart des gens d’Haïti lettrés ou pas, d’une insignifiance presque absolue lorsqu’un message est écrit par rapport à l’oral.
Un processus d’évolution à franchir
Il est évident qu’un processus d’évolution dans le domaine des lettres et du numérique est à franchir. Il est important non seulement que notre population soit plus lettrée au sens littéral du terme mais aussi que la classe intellectuelle et dirigeante utilisant le numérique soit beaucoup plus formée en ce domaine. Par conséquent, nous tenons à considérer la nécessité d’un travail efficace pour l’évolution de notre population dans le domaine de la lecture et du numérique, notamment les élites dirigeantes.
La personne vous dit carrément qu’elle ne sait que faire sur le sujet. C’est parfois embêtant ou gênant mais reconnaissant le besoin d’évolution dans le pays on est forcé plutôt à constater la situation, essayer de la comprendre et chercher les perspectives palliatives ou adaptatives.
Pour ce faire, j’ai questionné un certain nombre de personnes sur le sujet et voir leur opinion pour enfin essayer de comprendre pourquoi cela arrive.
Une question de formation
La question de formation est une première explication que la plupart des personnes ont tendance à répondre pour justifier pourquoi les Haïtiens ne répondent presque jamais aux emails. En commençant par ma personne, j’essaie de vérifier cette réponse, je constate que la tendance de ne pas répondre aux emails aurait dans un premier temps une influence sur moi personnellement bien que finalement cette tendance est supplantée par la nouvelle habitude. J’aurais dit que c’est la formation qui manquerait mais au regard d’un ensemble d’autres personnalités que je reconnaisse et ayant une solide formation académique et occupent de positions administratives importantes mais réagissent au domaine comme tout débutant à la lecture et aux technologies, je dirais plutôt que c’est une question de culture.
Plutôt une question de culture.
En mentionnant l’expression ‘’culture’’ ici, je veux surtout préciser qu’à certains points de vue, en Haïti, on ne cultive pas encore cette vertu de bonne communication chez nous. Et ceci ce n’est pas seulement pour les emails. C’est de même pour les relations personnelles entre les gens. C’est de même au téléphone. Par exemple, certaines personnes croient souvent que c’est cultivé d’éviter des appels téléphoniques en permanence pour éviter de situations de communication embarrassantes.
Un autre aspect possible c’est le fait que généralement en Haïti, ‘’la culture de la lettre’’, la culture de l’écrit n’est pas toujours évidente chez les personnes. C’est ainsi qu’il devient parfois dans la tête de la plupart des gens d’Haïti lettrés ou pas, d’une insignifiance presque absolue lorsqu’un message est écrit par rapport à l’oral.
Un processus d’évolution à franchir
Il est évident qu’un processus d’évolution dans le domaine des lettres et du numérique est à franchir. Il est important non seulement que notre population soit plus lettrée au sens littéral du terme mais aussi que la classe intellectuelle et dirigeante utilisant le numérique soit beaucoup plus formée en ce domaine. Par conséquent, nous tenons à considérer la nécessité d’un travail efficace pour l’évolution de notre population dans le domaine de la lecture et du numérique, notamment les élites dirigeantes.
Perspectives
Au regard de l’impact négatif que peuvent avoir ce besoin d’évolution de la population haïtienne, ALPHANET s’engage à contribuer à ce processus. Tout d’abord, nous commençons par ajouter dans nos programmes de formation rapide en informatique et technologies, un volet de netiquette et des bonnes pratiques du numérique et du web. Ensuite, nous impliquons notre personnel et nos partenaires à l’application de ces bonnes pratiques en TIC. Finalement, nous lançons actuellement un programme de formation gratuite pour le personnel des institutions publiques, gouvernementales et les organisations non gouvernementales.
Haveson FLORVIL,
PDG D’ALPHANET.
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